À quoi sert la taxidermie ?
La taxidermie, située à l’intersection des arts et des sciences, revêt une importance considérable. En favorisant la recherche, la préservation, la transmission et l’émerveillement, elle met en valeur la splendeur des animaux tout en suscitant réflexion et sensibilisation quant à la disparition de diverses espèces.
Compétences pour être Taxidermiste
Le taxidermiste possède la capacité de récréer l’animal avec une précision minutieuse, en analysant attentivement ses caractéristiques distinctes. Connaissant en profondeur de nombreuses espèces, incluant leurs habitudes de vie et leurs régimes alimentaires, il est capable de retrouver des références visuelles ou documentaires sur des espèces rares ou en danger. C’est à travers les touches finales que l’animal naturalisé acquiert son expression. En utilisant diverses techniques de sculpture et de peinture, le taxidermiste parvient à restituer fidèlement les attitudes et les textures de l’animal. Pour une meilleure comparaison, il est judicieux d’évaluer des éléments tels que le salaire, le statut professionnel, les opportunités d’accès, ainsi que les tendances du marché du travail pour les métiers qui suscitent votre intérêt.
Formation initiale
Niveau 3 – Diplôme de taxidermiste, d’une durée de 2 ans. Actuellement, il n’existe aucun centre de formation d’apprentis (CFA) offrant ce diplôme spécifique. Les apprentis doivent s’inscrire dans un CFA de leur région pour suivre les cours théoriques, tandis que la formation pratique est dispensée par un taxidermiste agréé qui agit en tant que maître d’apprentissage. À la fin de la formation, le diplôme est délivré par le Muséum d’histoire naturelle – Jardin des sciences de Dijon, en partenariat avec le Syndicat national des taxidermistes de France (SNTF) et le ministère de l’Éducation nationale.
Emploi et débouchés
Les taxidermistes exercent leur métier en tant qu’artisans ou employés, que ce soit en tant qu’entrepreneurs individuels ou membres d’une petite entreprise de moins de 10 salariés. Certains peuvent travailler au sein de musées d’histoire naturelle, mais ces opportunités sont limitées. Leur quotidien se partage entre la création d’expositions muséales, des travaux scientifiques et la restauration d’animaux naturalisés. En 2007, le Syndicat des naturalistes taxidermistes de France (SNTF) recensait environ 300 membres inscrits au registre des métiers, avec un chiffre d’affaires moyen de 15 000 € par an.
Sur ce total, environ 80 professionnels exercent à temps plein, tandis que la majorité des taxidermistes combinant cette activité avec d’autres. Leur clientèle est diversifiée : des chasseurs souhaitant naturaliser leurs trophées, des particuliers désirant conserver leurs animaux de compagnie, mais aussi des artistes contemporains ou des décorateurs pour des productions cinématographiques, théâtrales ou de mode. Les taxidermistes peuvent également être sollicités par des institutions telles que des écoles, des musées d’histoire naturelle ou des parcs zoologiques. Bien que les chasseurs représentent encore une part importante de leur clientèle, la diminution constante de leur nombre et leur vieillissement suscitent des inquiétudes parmi les professionnels.
Selon le Syndicat national des taxidermistes de France, seulement 10% des espèces animales peuvent être naturalisées sans démarche particulière, pour toutes les autres espèces, une autorisation du Ministère de l’Environnement est requise. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, également connue sous le nom de Convention de Washington ou CITES, protège environ 3500 espèces animales en régulant leur importation, qui est soit totalement interdite, soit soumise à une autorisation préalable.
Formation professionnelle continue
Le SNTF en France, Syndicat National des Taxidermistes, offre des formations avancées à ses membres pour les aider à améliorer leurs compétences.
Évolutions de carrière
Après avoir acquis plusieurs années d’expérience professionnelle, le taxidermiste a la possibilité de se spécialiser dans divers types d’animaux tels que les mammifères de grande taille, les oiseaux, les poissons, etc. De plus, il a la liberté de démarrer son propre cabinet.
En France, quelques centaines de taxidermistes travaillent soit comme salariés, soit en tant qu’artisans indépendants. Ils collaborent avec des musées d’histoire naturelle, des parcs zoologiques, des cercles de chasseurs, des artistes contemporains ou des décorateurs pour des spectacles tels que le théâtre et le cinéma. De plus en plus de particuliers ont récemment exprimé leur intérêt pour faire naturaliser leurs animaux de compagnie décédés.
Choisir ma formation pour devenir Taxidermiste
Il n’existe qu’un seul diplôme pour devenir taxidermiste : le CAP Taxidermie. Ce cursus, d’une durée de deux ans, est exclusivement accessible par le biais de l’apprentissage. En France, deux établissements dispensent l’enseignement théorique menant à cette profession rare : le CFA de la SEPR à Lyon et le Campus des Métiers et de l’Artisanat à Joué-Lès-Tours. La partie pratique de la formation est assurée par un maître d’apprentissage taxidermiste agréé.
Pour connaître les professionnels habilités à dispenser cette formation, veuillez contacter le SNTF, le Syndicat National des Taxidermistes de France, qui détient la liste correspondante. Actuellement, les professionnels diplômés ne disposent pas de possibilités de spécialisation ou de perfectionnement par le biais de la formation continue. En cas de reconversion dans ce domaine, la seule option disponible demeure la formation continue menant au CAP Taxidermie.
Pour des informations complémentaires, veuillez consulter la liste nationale des certifications sur le lien suivant : http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/resultat?romeRNCP=B1701
Aucune autre formation connexe n’a été répertoriée pour ce métier.